Les banques en ligne sans agences ont déboulé sur internet dans les années 90. Elles promettaient la simplicité et des économies substantielles.

Aujourd’hui, avec la généralisation des services online des banques traditionnelles l’écart se resserre. Les banques en ligne virtuelle sans agences des débuts d’internet ont ouvert la brèche. Elles proposaient à l’origine des services bien pratiques comme la gestion des comptes bancaires 24h24 et 7j/7 de chez soi, sans se déplacer. Pour séduire leurs clients, elles ont tenté divers stratégies comme des frais de gestion compétitifs, la rémunération des comptes courants…

Aujourd’hui, ces banques pur players (e-LCL, Axa Banque et Monabanq) manquent d’arguments pour lutter contre la généralisation des services online des grandes banques traditionnelles. Si globalement les frais sont à la même hauteur partout, les banques sans agences proposent toujours un tarif plus compétitif sur les cartes bancaires et sur les taux de crédit… et c’est tout ! La simplicité d’utilisation des services online des banques traditionnelles a eu tôt fait de rattraper les systèmes mis en place par les banques sans agences. Aujourd’hui, tous les établissements bancaires proposent en effet en ligne à peu près les mêmes services à savoir la consultation en ligne de sa situation bancaire (soldes des comptes, transactions en cours…) mais aussi la consultation du détail des comptes avec la possibilité d’accéder aux relevés de compte, aux virements en attente, aux ordres de bourse en négociation.

Les virements de compte à compte font également partie des fonctionnalités classiques tout comme les virements vers un compte externe en France ou à l’étranger, l’impression de RIB ou encore la commande de chéquiers. Selon les banques, des systèmes d’alerte sont également disponibles pour être averti par mail ou SMS d’un découvert ou d’une fluctuation importante de la valeur d’une action en portefeuille. Côté tarifs, certaines banques proposent l’accès à l’ensemble de ces services en ligne gratuitement tandis que d’autres demandent une petite participation qui peut soit être comprise dans la convention de compte soit mise en place sous forme de forfait.