Bien protéger son parquet permet de prolonger sa durée de vie, et de réduire l’entretien quotidien.

Les nouveaux parquets sont presque aussi faciles à entretenir qu’un carrelage ou un béton ciré !

Le type de protection dépend du type de parquet

En fait, seuls les parquets massifs et les parquets semi-massifs (on dit aussi, dans certains magasins, « contrecollés ») nécessitent une protection particulière.

Le stratifié, qui n’est pas un véritable parquet, mais un revêtement à base de bois imitant le parquet, a en effet sa propre « protection » : c’est la couche supérieure, le décor imitant le parquet, qui est une couche de résine, prévue pour résister à l’usure. Donc, si vous avez un parquet stratifié, vous ne pouvez « que » l’entretenir.

Cette couche de résine reste relativement fragile, c’est pourquoi ce revêtement est moins conseillé dans les pièces à forte fréquentation, ou dans les cuisines, le gras et les taches de nourriture peuvent attaquer la couche protectrice !

Pour les parquets massifs et semi-massifs, la protection va être sur la surface, la « couche d’usure ». Elle va être choisie en fonction de la pièce, de son utilisation, du passage, ainsi qu’en fonction de critères esthétiques.

Le type de protection dépend du lieu géographique

On ne protège pas un parquet dans un appartement provincial comme le parquet d’un restaurant parisien, un parquet au Maroc comme un parquet dans une maison nordique.

Le premier a peu de passage, une protection légère et rapidement posée suffira. Le second a besoin d’un vernis très solide, multicouches. Au Maroc, les agressions sont surtout la poussière et les variations d’hygrométrie, dans les pays nordiques, le chauffage dessèche le parquet, celui-ci est aussi très souvent peint.

Bref, à travers ces exemples, vous le voyez, à chaque parquet sa protection !

Les différentes protections

La vitrification forme une barrière quasi-imperméable. C’est un vernis qui est posé, après ponçage. On peut, selon les besoins, en mettre plusieurs couches. Il faut cependant faire attention à ne pas trop en mettre et aboutir à un effet « miroir » caractéristique des premières vitrifications. Aujourd’hui, on préfère un effet plus naturel. Le vernis protège parfaitement de l’eau et de l’usure, mais il est sensible à toutes les taches « chimiques » (gras, acide, etc), à éviter donc en cuisine ! Une fois vitrifié, le parquet peut être lavé, comme n’importe quel revêtement (voir ici notre astuce pour lui conserver son brillant)

L’huile convient aux bois en extérieur, par exemple aux contours de piscines, aux terrasses. Elle donne un effet très naturel, surtout sur les bois exotiques. Elle est hydrofuge, mais n’empêche pas les taches. Il faut poncer le bois régulièrement, et remettre une couche d’huile tous les six à douze mois, selon l’environnement.

La cire convient aux bois en intérieur, non vernis. C’est la protection de nos grand-mère, en réalité, elle ne protège de rien, ni de l’eau ni de l’usure. Pourtant, on continue à l’apprécier, pour sa bonne odeur traditionnelle ! A réserver aux petites surfaces, ou aux meubles.