Le tuning automobile a le vent en poupe ! Chacun rivalise d’imagination pour personnaliser sa voiture et la rendre unique. Mais attention, le tuning est strictement encadré par la loi pour des questions évidentes de sécurité. Le tuning automobile est un loisir qui prend chaque année de plus en plus d’ampleur dans les rangs des passionnés de belles mécaniques.

La personnalisation va de plus en plus loin mais pour d’évidentes questions de sécurité, les tuners doivent se conformer à des règles très strictes. Si certaines transformations sont tolérées, d’autres doivent faire l’objet de précautions. En effet, la loi est formelle : un constructeur mettant sur le marché un modèle doit satisfaire à toute une série de tests de sécurité. Les modifications apportées par la suite ne doivent pas avoir « d’incidences notables sur les caractéristiques techniques » d’une voiture.

Cette limitation s’applique notamment aux modifications d’ordre mécanique : constitution du châssis, nombre d’essieux, empattement, voies et porte-à-faux avant et arrière, poids et charges par essieu, moteur, transmission du mouvement, direction, freins. Si les caractéristiques constructeurs sont modifiées, le véhicule doit théoriquement faire l’objet d’un passage de certification au service des Mines. Si le tuner ne se plie pas à cette règle, il risque de voir sa couverture d’assurance purement et simplement réduite à zéro en cas d’accident.

Dans la pratique, la modification de la largeur des jantes par exemple n’est soumise à aucune interdiction mais il est toutefois à noter que des jantes trop larges peuvent donner un motif de refus au contrôle technique dans le cas ou cette installation fausse le compteur. Pour les spoilers et les becquets, la loi est beaucoup plus coercitive puisque selon une directive européenne, sont interdits tous les éléments saillants. Les vitres teintées qui peuvent paraître anodines pour un tuner sont elles-aussi soumises à restriction. «Toutes les vitres, y compris celles du pare-brise, doivent être en substance transparente telle que le danger d’accidents corporels soit, en cas de bris, réduit dans toute la mesure du possible ».

Un autre article va même plus loin : «Tout véhicule doit être tel que le champ de visibilité du conducteur, vers l’avant, vers la droite et vers la gauche soit suffisant pour que celui-ci puisse conduire avec sûreté». Pour ce qui concerne les plaques d’immatriculation enfin, aucune fantaisie n’est possible : Les plaques doivent obligatoirement être jaunes à l’arrière et blanches à l’avant avec des lettres noires bâtons.