Les personnes qualifiées d’obèses sont les personnes dont le poids excède de 25 % celui estimé normal. Pour perdre quelques kilos et surtout pour que l’organisme puisse se maintenir en forme, plusieurs formules peuvent être utilisées.
Sommaire
L’obésité c’est quoi ?
Les régimes alimentaires ne sont plus à présenter. Une large palette de choix s’adapte aux différents métabolismes de chacun. Quant aux activités physiques, elles sont plus que recommandées du fait de leurs multiples bienfaits. Enfin, lorsque tous les recours semblent voués à l’échec ou pour compléter régimes et sport, les interventions chirurgicales apportent leur appui.
L’IMC ou indice de masse corporelle
Appelé aussi indice de masse grasse, cette valeur situe le seuil à partir de laquelle une personne peut être qualifiée d’obèse. Son calcul est très simple, il suffit de faire le rapport entre le poids de la personne et sa taille au carré. Pour les individus du sexe masculin, le surpoids est important et à surveiller lorsque son IMC dépasse 30. Chez la gent féminine, la surcharge pondérale est sérieuse lorsque l’IMC dépasse 28.
Les régimes alimentaires
Un régime alimentaire consiste en une alimentation raisonnée qui a pour but de faire perdre quelques kilos. Les régimes hypocaloriques sont les plus fréquemment utilisés. Il consiste à faire baisser les apports énergétiques de l’alimentation dans le but de créer un déficit énergétique qui pousserait l’organisme de puiser dans les réserves de graisse. Les aliments très riches en énergie sont donc écartés des menus. Le désagrément de ce genre de restrictions est qu’il occasionne des frustrations dues au fait que les aliments procurant du plaisir aux papilles sont écartés.
Attention, dans tous cas, les diètes seront décidés par un spécialiste en la matière et qui connaît bien l’organisme de la personne concernée. Dans cette optique, le médecin traitant sera toujours impliqué car il connaît bien tous les antécédents. De plus pour être efficace, un régime alimentaires doivent être associé à une dépense physique et une thérapie du comportement qui a pour objectif de sensibiliser l’individu à toutes les implications de son état et de le motiver à adopter une nouvelle hygiène de vie, le tout toujours sous le contrôle d’un professionnel.
Les activités physiques (Et oui… Courage !)
Une pratique sportive doit toujours accompagner une diète. Elle peut être exercée seul ou en groupe, en salle ou en plein air. Elle a des effets bénéfiques autant sur le corps que sur la santé en général et aussi sur le moral. Concernant la physionomie, sans parler de la bonne mine, le corps se développera en musculature et prendra assurément des allures plus fermes. En ce qui concerne la santé, les risques de troubles cardiovasculaires sont diminués et le cœur étant bien sollicité, la meilleure des formes est à prévoir. Et justement les activités physiques se révèlent être des redoutables anti-stress qui permettent à ses pratiquants de croquer la vie à pleines dents. Pour ce qui est de l’intensité des entraînements, celle-ci sera bien sûr calquée sur les capacités du corps. Il ne faut surtout pas se forcer mais y aller lentement mais sûrement. C’est ainsi que l’on se mettra d’abord à la marche puis progressivement à la course. Dans tous les cas, le maître mot est le plaisir du corps et de l’esprit. Et il a d’ailleurs été prouvé qu’une pratique non contraignante a des effets plus que bénéfiques sur la bonne marche d’une initiative. Cette dernière prendra le visage d’un loisir et non plus d’un devoir que l’on serait tenté d’esquiver. Attention, comme c’est le cas dans le choix d’un régime, la sélection d’un sport à pratiquer sera toujours décidé en commun accord avec son praticien et après avoir fait les analyses de rigueur.
Les interventions chirurgicales, pour qui ?
La chirurgie peut être recommandée en premier lieu aux personnes dont l’obésité est morbide c’est-à-dire que ces individus ont une IMC supérieure à 40. En deuxième lieu sont concernées les personnes dont l’IMC supérieure à 35 mais présentant des complications sévères notamment, elles doivent présenter au moins deux pathologies complémentaires liées à l’excès de poids et que toutes les autres approches destinées à leur faire perdre du poids ont échoué. Enfin, une troisième catégorie de personnes obèses peut avoir la recommandation d’une intervention chirurgicale en l’occurrence, ceux qui sont réfractaires ou récurrents ayant une IMC supérieure à 30 malgré un traitement médical correctement suivi pendant plus d’une année et présentant un risque reconnu de complication.
Les opérations chirurgicales chez un patient obèse offre l’avantage d’avoir habituellement un effet notoire sur le poids du corps. De plus elles réduisent nettement la co-morbidité c’est-à-dire l’apparition de différentes pathologies associées directement à la surcharge pondérale. Cependant, quelques complications postopératoires sont à prévoir et ces interventions sont très onéreuses. Deux types d’interventions sont possibles. Il y a la chirurgie restrictive et la chirurgie malabsorptive.
La chirurgie restrictive, avec modération
Cette opération consiste à limiter la capacité de l’estomac à absorber de la nourriture solide en diminuant son volume. La quantité absorbée reste toujours la même, ce qui permet d’éloigner les sensations de faim. La procédure consiste à réduire la taille de la poche gastrique à l’aide d’un anneau gastrique adaptable.
La chirurgie malabsorptive, que dans les cas extrême d’obésité morbide
Le but de cette intervention est d’induire volontairement une mauvaise digestion des aliments ou une mauvaise absorption des nutriments. Cette dernière est provoquée par le fait que les sucs digestifs sont freinés et n’entrent que tardivement en contact avec l’alimentation ingérée. Pour ce faire, un segment du tube digestif est « court-circuité ». Il est à noter que cette méthode est seulement utilisée pour les super obèses ou pour les opérations de dernier recours en cas d’échec d’autres interventions, elle est aussi préconisée pour les gros mangeurs de sucres. Les effets secondaires de cette pratique sont dus au fait que l’assimilation des nutriments essentiels tels que le calcium et les vitamines est aussi entravée. Les risques de carences en vitamines et d’ostéoporose sont alors élevés.
Attention aux idées reçues : la liposuccion
Si cette opération est bien connue pour venir à bout des surplus de graisses comme la cellulite, il est important de savoir qu’il ne traite pas l’obésité. Il s’agit essentiellement d’une intervention à dessein esthétique qui corrige certaines parties du corps. De ce fait, la perte de poids est assez limitée est elle est localisée, il ne faut pas compter sur l’unique liposuccion pour vaincre l’obésité. Par contre, utile pour vaincre ou tout au moins diminuer notre « petite » culotte de cheval 😉
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