Si il y a une matière grasse qui a le vent en poupe dans ce monde où la cuisine allégée prime, c’est bien l’huile d’olive. Devant toutes ces bouteilles alignées dans le rayon de votre supermarché ou de votre épicerie, laquelle choisir ? Apprenons ensemble à déchiffrer les mentions sur les étiquettes.

Huile d’olive extra-vierge, vierge, raffinée ?

Il n’y a pas de véritable secret pour le choisir une bonne huile d’olive : comme pour celui du vin, rien ne vaut une bonne dégustation.

Néanmoins, sachez qu’une huile d’olive extra vierge est la moins acide avec un taux d’acidité en dessous de 1%, tandis qu’une huile vierge renferme entre 1 et 2g d’acide pour 100 g d’huile. L’huile d’olive dite raffinée est de qualité amoindrie puisqu’elle a été transformée par des procédés chimiques.

Millésime et origine de l’huile d’olive

Pour profiter de toutes les qualités gustatives d’une huile d’olive, préférez une huile d’olive jeune. Mieux, elle doit être consommée l’année de la récolte ou au plus tard l’année suivante.

Pour une utilisation d’une huile d’olive à cru, pour les vinaigrettes ou les carpaccios, nous vous conseillons d’effectuer vos achats dans une épicerie fine ou un bon caviste. D’abord, la dégustation y est possible. En plus,  ce sont généralement des huiles du terroir, en provenance de vergers rares. Sachez apprécier la brillance et la couleur de l’huile.

Pour cuisiner à chaud, vous pouvez vous contenter d’une bonne bouteille issue d’assemblages divers (italiens et espagnols) , qui n’est pas très onéreuse (entre 10 à 15 euros le litre en grandes surfaces ) et qui somme toute, donne entière satisfaction aux palais les plus délicats.

Attention aux arnaques

Malheureusement, les huiles d’olive douteuses sont de plus en plus répandues, surtout dans les marchés de province et autres foires. Soyez vigilants et n’hésitez pas à poser des questions pour débusquer les éventuels fraudeurs.