De nos jours, de plus en plus de personnes ressentent le besoin d’avoir recours à la greffe de cheveux suite à une calvitie parfois trop précoce. Bien que cette alopécie est souvent diagnostiquée androgénique, bien des femmes sont concernées par cette maladie du cuir chevelu.

La technique de la greffe de cheveux a été découverte au Japon il y a près de 129 ans. Au début, la méthode utilisée était celle de « l’implant de cheveux anthologues » ou la macro greffe.

Cela consistait à redistribuer les cheveux prélevés sur les zones temporales et occipitales d’un patient vers les zones éparses. Les résultats n’étaient pas satisfaisants. On pouvait voir les imperfections à l’œil nu qui se traduisaient par les « cheveux de poupées » ou encore les « champs de poireaux ». Cette technique de greffe s’avérait même négligente puisqu’elle n’anticipait pas assez le caractère évolutif de l’alopécie androgéno-génétique.

Aujourd’hui, grâce aux technologies de pointe, il est possible de pratiquer des micro-transplantations ou micro greffes qui se caractérisent par des greffons d’un à quatre cheveux appelés unités folliculaires. Ce type de redistribution de cheveux se rapproche de la répartition naturelle des cheveux sur le cuir chevelu. Selon les cas, 2 séances suffisent pour le traitement, à espacer de 6 mois qui est la période de pousse des cheveux. De plus en plus de femmes optent pour cette technique pour remédier à leur problème car d’un point de vue esthétique, le résultat est excellent.

Mais avant de subir l’opération, il est préférable de consulter un spécialiste pour se préparer physiquement, moralement et psychologiquement car les risques liés à l’opération, surtout les suites postopératoires, sont nombreux. Bien que l’intervention ne soit pas douloureuse car se pratiquant sous anesthésie locale, des impressions de tension et d’anesthésie se feront ressentir dans les zones de prélèvement et de transplantation. L’apparition d’un oedème frontal est également possible.

Après l’opération, évitez de pratiquer du sport, ou d’exposer votre crane au soleil pendant au moins 3 semaines.